Coordonné par la Professeure Céline Demougeot, le groupe « résolution de l’inflammation et innovation thérapeutique » s’intéresse à l’identification de nouvelles stratégies thérapeutiques et de nouveaux biomarqueurs pour les maladies inflammatoires chroniques, et la prise en charge de leurs complications fibrotiques et de leurs comorbidités cardiovasculaires ou intestinales.
Les objectifs des chercheurs de cet axe sont les suivants :
- Comprendre les mécanismes impliqués dans la dérégulation de la résolution de l’inflammation et ses conséquences (fibrose), via la compréhension des interactions entre cellules myéloïdes (i.e., monocytes et macrophages), cellules épithéliales et fibroblastes
- Identifier de nouveaux biomarqueurs basés sur l’analyse du « résolutome » et du rôle des acteurs de l’immunité tissulaire locale
- Développer des modèles in vitro/ex vivo pertinents qui miment la dérégulation de la résolution de l’inflammation et ses complications
- Développer des nouvelles stratégies pro-résolutives pour prévenir ou traiter les maladies inflammatoires chroniques et leurs complications.
- Développer de nouvelles formulations médicamenteuses qui potentialisent l’efficacité des stratégies pro-résolutives.
Les nouvelles stratégies pro-résolutives développées reposent sur la reprogrammation des macrophages vers un phénotype efferocytaire, et bénéficient de l’expertise acquise lors du développement du SuperMApoã, un médicament complexe issu du secrétome des macrophages efferocytaires. Le développement de nouveaux modèles s’appuie sur l’expertise des chercheurs en matière de modèles cellulaires/tissulaires 2D, 3D, multiparamétriques et multicellulaires (fibroblastes, cellules épithéliales, macrophages). Les chercheurs de cet axe disposent des modèles animaux et cellulaires pertinents pour l’étude des comorbidités cardiovasculaires des maladies inflammatoires chroniques, ainsi que l’étude du lien entre dysfonctions/comorbidités intestinales et pathologies inflammatoires chroniques. Nos travaux s’intéressent particulièrement aux maladies inflammatoires chroniques rhumatismales, cutanées, intestinales, pulmonaires ou hépatiques. La recherche développée est une recherche translationnelle, qui s’appuie notamment sur des cohortes ou registres locaux (par ex Super-Bio, MISTIC) et sur des études interventionnelles.