Coordonné par le Pr Christophe Borg et le Dr Romain Loyon, l’axe «Tumor immune microenvironment» organise son activité scientifique autour de deux topics :
Topic 1 : T cell activation in tumor microenvironment – équipe dirigée par le Dr Romain Loyon
L’efficacité des immunothérapies pour le traitement des cancers métastatiques présentant une faible charge mutationnelle est encore aujourd’hui en dessous des espérances. Ainsi, l’identification de nouveaux antigènes de tumeur associée à l’oncogenèse de ces cancers est l’un des enjeux majeurs de notre groupe. De plus, ce groupe s’attache à comprendre les mécanismes moléculaires régulant l’activité de la synapse immunologique des lymphocytes T dans le microenvironnement tumoral pour optimiser l’efficacité des approches de thérapies cellulaires.
Topic 2 : Immune microenvironment of liver metastases – équipe dirigée par le Pr Christophe Borg et le Dr Angélique Viennot
Les cellules tumorales sont capables de moduler leur environnement et notamment les fibroblastes présents dans les tissus voisins. Le groupe cherche à comprendre comment le TGF-β contrôle certains sous-types de CAF (Cancer Associated Fibroblasts) et comment ces CAF peuvent moduler le microenvironnement tumoral et infiltrat lymphocytaire, notamment lors de traitements par chimio-immunothérapie. De plus, le cancer est capable de réguler les profils de différenciation de lymphocytes T CD4 et TRM spécifique de ces antigènes dans le microenvironnement tumoral. Ainsi, un programme d’étude de différenciation TH1/TH17 et TRM dans les TILs a également été mis en place.
Ces deux topic sont aujourd’hui des enjeux majeurs pour le développement d’immunothérapies anti-cancer efficaces. A partir des observations cliniques et des enjeux pour les patients, le groupe réalise des analyses biologiques et précliniques pour aboutir aux développement d’immunothérapies. Ainsi, l’équipe a récemment mis en place l’essai clinique VolATIL (NCT03946358) dans lequel les patients atteints de cancers HPV+ sont traités par un vaccin peptidique issu d’antigènes de tumeurs en combinaison avec un anti-PD-L1. Ce schéma de travail est rendu possible grâce au caractère pluridisciplinaire du groupe et à une structuration autour des expertises de chacun. Il s’appuie également sur les plateformes de l’unité ainsi que sur les nombreuses cohortes de patients déjà constituées et disponibles. Les travaux s’appuient également sur de fortes collaborations avec d’autres équipes Bisontines, Suisses et Américaines.